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Comment s’habiller pour courir en hiver : guide et conseils 2025

L’hiver approche à grands pas et avec lui cette question récurrente que se posent tous les coureurs : comment continuer à s’entraîner quand le thermomètre flirte avec le zéro et que la météo devient capricieuse ? Si vous faites partie de ces runners qui regardent par la fenêtre en se demandant s’ils vont vraiment enfiler leurs baskets par ce froid, vous n’êtes pas seuls. La course à pied hivernale peut sembler intimidante, mais c’est souvent une question d’équipement plus que de courage.

Courir en hiver présente de nombreux avantages : l’air pur et frais, des paysages transformés, et cette satisfaction incomparable d’avoir bravé les éléments. Pour que ces sorties hivernales restent un plaisir, il faut s’habiller correctement. Le secret ? Comprendre que votre corps va naturellement se réchauffer pendant l’effort, transformant votre équipement en véritable seconde peau. Nous allons vous expliquer comment adapter votre tenue selon les conditions météo et éviter les erreurs qui peuvent transformer votre sortie running en calvaire glacé.

Pourquoi bien s’équiper et choisir ses vêtements pour courir en hiver ?

Les bénéfices de la course hivernale

Contrairement aux idées reçues, la saison froide offre des conditions optimales pour progresser en course à pied. Votre corps brûle jusqu’à 30% de calories supplémentaires par temps froid pour maintenir sa température corporelle. Cette idée que l’hiver est défavorable à la course à pied est complètement erronée !

L’air hivernal, plus dense et riche en oxygène, améliore naturellement vos performances respiratoires. La course à pied en conditions hivernales permet au refroidissement naturel d’éviter la surchauffe, vous permettant de maintenir un effort soutenu plus longtemps qu’en été.

La course à pied hivernale renforce également votre mental et votre système immunitaire. Chaque sortie dans ces conditions forge votre caractère et développe cette résistance psychologique si précieuse en compétition. Les paysages transformés et l’absence de foule sur vos parcours procurent une sensation de liberté incomparable.

Les risques d’un mauvais équipement

Porter des vêtements inadaptés expose votre corps à des dangers réels que beaucoup de coureurs sous-estiment. Un équipement défaillant peut provoquer une hypothermie lorsque vos muscles refroidis perdent leur capacité de contraction, ou des engelures aux extrémités mal protégées comme les oreilles et les doigts.

Les chaussures glissantes sur sol gelé multiplient les risques de chutes et d’entorses, tandis que des vêtements en coton retiennent l’humidité et transforment votre transpiration en piège mortel. Courir par temps sombre sans bandes réfléchissantes expose à des dangers considérables, particulièrement la nuit.

 

Le but reste votre sécurité, alors ne négligez pas l’impact d’un mauvais équipement qui peut déclencher des blessures musculaires : tendons raides, claquages dus au froid, ou déshydratation masquée par l’absence de soif. Ces risques transforment rapidement votre passion en cauchemar médical.

Le système des 3 couches : vos vêtements de running pour l’hiver

La première couche : évacuation de la transpiration

Cette seconde peau constitue l’élément fondamental de votre tenue de running hivernale. Directement au contact de votre corps, elle agit comme une véritable seconde peau technique qui évacue l’humidité produite pendant l’effort.

Les fibres synthétiques comme le polyester ou la laine mérinos excellent dans cette mission : elles transportent rapidement la transpiration vers l’extérieur tout en conservant leurs propriétés isolantes même humides. Bannissez définitivement le coton qui retient l’eau et transforme chaque goutte de sueur en sensation de froid glacial.

Choisissez des vêtements techniques ajustés mais non compressifs pour optimiser le transfert d’humidité. Cette première couche doit littéralement disparaître de vos sensations une fois l’effort commencé.

La deuxième couche : isolation thermique

Votre deuxième couche joue le rôle de thermostat personnel : elle emprisonne l’air réchauffé par votre corps pour créer une barrière isolante contre le froid extérieur. Selon les conditions, intégrez à votre tenue de running un tee-shirt manches longues avec col montant ou une polaire légère qui conserve ses propriétés thermiques en mouvement.

Les matières comme la laine mérinos ou les fibres synthétiques modernes maintiennent la chaleur tout en évacuant l’excès d’humidité vers la troisième couche. Cette isolation thermique doit rester respirante pour éviter l’effet cocotte-minute pendant l’effort.

L’astuce consiste à pouvoir retirer ou ajouter cette couche facilement selon l’intensité de votre séance.

La troisième couche : protection contre les éléments

Cette couche externe forme votre bouclier contre le vent, la pluie et la neige. Privilégiez des vêtements techniques légers mais efficaces, à la fois coupe-vent et imperméables, tout en restant respirants pour évacuer l’humidité des couches inférieures.

 

Les poches pratiques vous permettront de ranger vos clés ou smartphone sans encombrement. Choisissez un modèle compact que vous pourrez facilement nouer autour de la taille si la température remonte pendant votre sortie.

Comment s’habiller pour courir quand il fait froid : le haut du corps

Choisir sa première couche technique

Votre choix de première couche technique détermine le succès ou l’échec de votre sortie hivernale. Pour le haut du corps, privilégiez un t-shirt près du corps en fibres synthétiques ou laine mérinos, qui assure une évacuation de la transpiration optimale même par temps glacial.

La coupe doit épouser votre morphologie sans comprimer : trop large, elle crée des poches d’air froid, trop serrée, elle entrave la circulation sanguine. Les manches longues avec passe-pouces protègent efficacement les poignets tout en gardant la tête au chaud grâce à leur capacité à limiter les déperditions thermiques.

Une bonne première couche se fait oublier dès les premiers kilomètres, testez-la lors d’un footing de récupération avant vos séances intenses.

Les vestes et couches intermédiaires

Selon les conditions météo, cette couche intermédiaire oscille entre un sweat léger et une polaire respirante qui agit comme excellent isolant thermique. Par températures modérées (-5°C à 5°C), un tee-shirt manches longues avec col montant suffit pour limiter la perte de chaleur au niveau du cou.

Quand le thermomètre chute davantage, optez pour une polaire fine ou un gilet technique qui concentre la chaleur sur le tronc. Ces modèles permettent une régulation thermique optimale grâce aux fermetures éclair 1/2 zip qui modulent précisément votre température corporelle selon l’effort et les variations climatiques.

Les matières à privilégier et à éviter

Le choix des matières techniques détermine votre confort thermique. Bannissez absolument le coton : cette fibre absorbe l’humidité et vous transforme en glaçon dès les premiers kilomètres.

Misez sur les fibres synthétiques (polyester, polyamide) qui évacuent efficacement la transpiration. La laine mérinos reste notre matière favorite : naturellement antibactérienne, elle régule parfaitement la température même mouillée. Les couleurs sombres captent mieux la chaleur du soleil hivernal, un détail qui compte sur vos longues sorties matinales.

Courir en short l’hiver : bonne ou mauvaise idée ?

Courir en short l’hiver divise la communauté des runners. Les jambes, étant les parties du corps les plus sollicitées, produisent naturellement beaucoup de chaleur pendant l’effort. Pour certains coureurs aguerris, le short reste donc confortable jusqu’à 0°C.

Cependant, attention aux risques : vos muscles et articulations restent vulnérables au froid, augmentant le risque de blessures. Une solution intermédiaire consiste à opter pour un short 2-en-1 avec cuissard intégré ou à superposer un short par-dessus un collant fin pour combiner protection thermique et liberté de mouvement.

 

Testez progressivement cette option sur de courtes distances avant de l’adopter pour vos longues sorties hivernales.

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Tenue running pour le bas du corps en hiver

Pour affronter l’hiver, le choix de votre tenue de running pour le bas du corps est déterminant. Cette partie de votre équipement doit à la fois protéger vos muscles du froid et vous offrir une liberté de mouvement optimale pendant votre course à pied.

Collants et cuissards : que choisir ?

Pour les jambes, la plupart des coureurs l’hiver optent pour le collant de running : cet accessoire maintient vos muscles au chaud tout en offrant une protection optimale contre le froid. Indispensable pour la course à pied hivernale, il épouse votre silhouette sans entraver vos mouvements. Les cuissards représentent une excellente alternative pour les températures modérées, particulièrement appréciés par les coureurs cherchant plus de liberté de mouvement au niveau des chevilles.

Misez sur des matières techniques qui épousent votre morphologie sans comprimer la circulation sanguine. Un bon collant doit se faire oublier dès l’échauffement tout en conservant ses propriétés thermiques pendant toute la durée de votre sortie.

Les options pour les coureurs frileux

Si vous faites partie des coureurs qui grelottent dès que le thermomètre descend sous les 10°C, plusieurs solutions s’offrent à vous. Les chaussettes épaisses en laine procurent une chaleur supplémentaire sans compromettre l’ajustement de vos chaussures de running.

Pour le bas du corps, c’est une bonne idée de privilégier un cuissard doublé ou de superposer un collant fin sous votre collant principal. Cette technique de double épaisseur crée une isolation renforcée particulièrement efficace par vent fort.

Pensez aussi aux sous-vêtements thermiques : un simple caleçon technique peut faire toute la différence sur vos longues sorties. Certains modèles intègrent même une protection coupe-vent à l’avant, détail appréciable quand les conditions deviennent vraiment rudes.

Tenue running homme vs femme : les spécificités

La morphologie influence directement le choix des vêtements de course hivernaux. Chez les femmes, le talon plus étroit et la voûte plantaire plus marquée nécessitent des chaussettes avec un chaussant spécifique pour éviter les ampoules par grand froid.

Les différences de corpulence orientent aussi la stratégie d’habillement : les hommes de plus de 80 kg génèrent davantage de chaleur corporelle et peuvent se contenter de couches plus fines, tandis que les femmes privilégient souvent une isolation renforcée au niveau du tronc.

 

Au niveau des sous-vêtements thermiques, les besoins divergent : les boxers coupe-vent protègent efficacement les hommes du refroidissement éolien, quand les femmes misent sur des culottes en mérinos pour maintenir la température des zones sensibles.

Les chaussures de running et de trail pour l’hiver

Chaussures imperméables ou respirantes ?

Cette question divise les coureurs depuis des années, et la réponse dépend entièrement de vos conditions d’entraînement. Les modèles Gore-Tex excellent pour traverser flaques et terrain détrempé : ils maintiennent vos pieds parfaitement secs même après des kilomètres sous la pluie battante.

Mais attention au revers de la médaille ! Ces chaussures imperméables emprisonnent aussi l’humidité interne, transformant vos pieds en étuve lors des sorties intenses. La respirabilité devient alors cruciale : une empeigne mesh classique évacue mieux la transpiration mais vous expose à l’humidité extérieure.

Notre recommandation ? Deux paires dans votre rotation : des imperméables pour les conditions humides, des respirantes pour le reste. La Brooks Cascadia 17 Gore-Tex s’impose comme référence hivernale 2025 avec son excellent rapport qualité-prix.

L’adhérence sur sol glissant et par nuit

Les surfaces glissantes représentent le principal danger hivernal pour tout coureur. Verglas, feuilles mortes humides, neige tassée : ces conditions transforment votre foulée habituelle en parcours du combattant, particulièrement à la nuit tombée.

Les chaussures de trail s’imposent comme la solution la plus sûre. Leurs crampons multidirectionnels et leurs semelles en caoutchouc spécialisé (Vibram, Continental) offrent une accroche remarquable même sur terrain détrempé. Les modèles équipés de semelles Megagrip excellent sur bitume mouillé et améliorent votre visibilité nocturne grâce aux éléments réfléchissants.

Pour les conditions extrêmes, certains coureurs ajoutent des dispositifs de traction à crampon métallique sur leurs chaussures classiques, sécurisant ainsi vos sorties nocturnes sur sol gelé.

Les chaussettes techniques hivernales

Vos pieds méritent autant d’attention que vos chaussures quand les températures chutent. Une paire inadaptée transforme rapidement votre sortie en cauchemar : pieds gelés, ampoules garanties, et cette sensation désagréable d’humidité.

La laine mérinos s’impose comme la référence absolue pour l’hiver. Cette fibre naturelle régule parfaitement la température : elle vous tient chaud même mouillée et évacue efficacement la transpiration. Contrairement aux synthétiques classiques, elle résiste aux odeurs même après plusieurs sorties.

 

Privilégiez des modèles montants qui protègent vos chevilles du froid. Un rembourrage ciblé sous la voûte plantaire améliore le confort sans compromettre le chaussant. Pour une protection complète, associez-les à une veste coupe-vent qui complète parfaitement votre équipement hivernal.

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Courir en trail l’hiver : équipements spécifiques

Chaussures de trail : adhérence et imperméabilité

Le trail hivernal exige des chaussures spécifiques pour affronter neige, verglas et boue. Les modèles équipés de semelles crantées comme la Brooks Cascadia 17 Gore-Tex (disponible à moins de 110€ en 2025) offrent une adhérence supérieure sur surfaces glissantes. Pour une accroche maximale sur terrains verglacés, deux options s’offrent à vous : investir dans des chaussures spéciales trail blanc ou transformer vos chaussures habituelles.

Les systèmes de traction amovibles représentent la solution la plus polyvalente et économique. Les chaînes pour chaussures type Yaktrax sont légères, offrent une excellente adhérence sur neige comme sur boue, et ne modifient pas votre foulée naturelle. Pour les conditions extrêmes, les micro-crampons métalliques garantissent une stabilité parfaite mais nécessitent un investissement plus conséquent.

N’oubliez pas que même avec le meilleur équipement, votre technique de course à pied doit s’adapter : raccourcissez votre foulée et privilégiez les appuis stables pour maximiser votre adhérence sur terrain hivernal.

Vêtements et accessoires dédiés

L’approche multicouche est essentielle pour vos sorties trail hivernales. Optez pour des vêtements techniques spécifiquement conçus pour évacuer l’humidité tout en maintenant une isolation thermique optimale. La veste softshell s’impose comme la protection idéale contre le vent glacial et les précipitations : légère, respirante et suffisamment déperlante pour résister à une averse de neige.

Les guêtres étanches constituent un accessoire indispensable pour empêcher la neige de s’infiltrer dans vos chaussures. Choisissez des modèles respirants qui évacuent l’humidité tout en bloquant les éléments extérieurs – cette protection devient cruciale dès que l’épaisseur de neige dépasse vos chevilles.

Pour compléter votre équipement, un tour de cou multifonction en matière technique peut se transformer en bonnet ou cache-nez selon les conditions. Les collants doublés avec membrane coupe-vent à l’avant protègent efficacement vos quadriceps lors des descentes techniques, vous permettant de maintenir votre rythme même quand le thermomètre chute sous zéro.

Protéger ses extrémités du froid

Bonnets et tours de cou

La tête représente la zone de déperdition thermique la plus importante : jusqu’à 40% de votre chaleur corporelle s’échappe par cette zone quand vous courez dans le froid. Un simple bonnet technique transforme radicalement votre confort hivernal en créant une barrière isolante efficace, particulièrement lors de vos sorties nocturnes.

Le tour de cou multifonction s’impose comme l’accessoire le plus polyvalent de votre équipement : transformable en bonnet, bandeau ou cache-nez selon vos besoins. Cette adaptabilité évite de multiplier les accessoires tout en offrant une protection modulable pendant l’effort.

Pour les conditions extrêmes, combinez bonnet et tour de cou en superposant ce dernier par-dessus le bonnet – cette technique empêche le glissement tout en protégeant parfaitement vos oreilles du vent glacial.

Gants et mitaines de running

Quand les températures chutent, vos mains deviennent les premières victimes du froid. Cette sensation de doigts engourdis peut gâcher complètement votre séance, même avec un équipement parfait sur le reste du corps.

Les gants techniques offrent une dextérité optimale pour manipuler votre montre GPS ou ajuster votre équipement en cours de route. Les modèles 2025 en laine mérinos ou polaire respirante maintiennent la chaleur tout en évacuant efficacement l’humidité générée par l’effort.

Les mitaines, quant à elles, emprisonnent mieux la chaleur corporelle en regroupant les doigts. Parfaites pour les conditions vraiment glaciales, elles limitent toutefois votre capacité à manipuler vos accessoires ou saisir une barre de céréales.

Protection du visage par grand froid

Vos joues qui rougissent, votre nez qui coule : courir par grand froid expose votre peau à des agressions sous-estimées. Le tour de cou devient alors votre meilleur allié ! Remontez-le jusqu’au nez pour créer une barrière protectrice contre le vent glacial tout en réchauffant naturellement l’air inspiré.

Pour les conditions extrêmes (en dessous de -10°C), appliquez une crème protectrice riche avant votre sortie. Elle forme un film isolant qui préserve votre épiderme des agressions climatiques et des rayons du soleil réfléchis par la neige, particulièrement agressifs en hiver. N’oubliez pas le baume pour vos lèvres !

 

L’astuce efficace : respirez par le nez plutôt que par la bouche pour limiter le dessèchement des muqueuses et maintenir une meilleure hydratation naturelle pendant l’effort.

Comment s’habiller selon la température ?

De 0 à 5 degrés : l’équipement de base

Cette plage de température représente le seuil critique pour votre tenue de running. À 5°C, un tee-shirt manches longues technique suffit généralement pour le haut, tandis qu’à 0°C, la deuxième couche devient indispensable pour la course à pied hivernale.

Pour le bas, privilégiez un collant léger plutôt qu’un short : vos genoux et mollets vous remercieront sur la fin de parcours. Les gants fins et un bandeau couvrant les oreilles complètent parfaitement cette configuration de base.

Notre conseil : testez cette combinaison lors de vos sorties d’endurance pour valider votre ressenti. N’oubliez pas qu’une bonne hydratation reste essentielle même par ces températures plus fraîches.

De -5 à 0 degré : renforcer la protection

Quand le thermomètre affiche des températures négatives, votre corps entre en mode survie. La technique des 3 couches devient absolument incontournable.

Côté haut du corps, votre deuxième couche gagne en importance. Une polaire légère ou une veste thermique s’imposent désormais entre votre première couche et votre coupe-vent. Cette isolation emprisonne efficacement l’air chaud généré par votre effort.

Pour les jambes, même les moins frileux abandonnent le short ! Un collant renforcé avec membrane coupe-vent protège vos quadriceps du vent glacial. Pensez aussi à une lampe frontale pour votre sécurité lors des sorties nocturnes.

En dessous de -5 degrés : l’équipement grand froid

À ces températures extrêmes, chaque choix d’équipement devient critique. Les sous-vêtements thermiques en laine mérinos s’imposent comme première couche : ils régulent parfaitement la température tout en évacuant l’humidité.

La protection du torse nécessite une approche rigoureuse : première couche thermique, polaire isolante, puis membrane imperméable coupe-vent. Pour les jambes, les collants doublés polaire deviennent indispensables.

N’oubliez pas les chaufferettes et une alimentation énergétique adaptée. Privilégiez les créneaux 11h-14h pour bénéficier des rayons solaires hivernaux quand c’est possible !

Courir sous la neige et par vent fort

Équipement spécifique pour la neige

Courir dans la poudreuse transforme complètement votre expérience hivernale mais exige des adaptations matérielles précises. Les chaussures de trail deviennent alors vos meilleures alliées : leur cramponnage profond et leur membrane imperméable vous offrent l’adhérence nécessaire sur terrain enneigé tout en préservant vos pieds au sec grâce aux vêtements techniques spécialisés.

Pour les conditions vraiment délicates, les crampons amovibles type chaînes se fixent directement sous vos chaussures habituelles. Ces accessoires révolutionnent votre stabilité sur neige tassée ou verglas sans nécessiter l’achat d’une paire dédiée.

Les guêtres méritent également votre attention : elles empêchent la neige de s’infiltrer dans vos chaussures et maintiennent vos mollets au sec. Choisissez un modèle respirant qui évacue l’humidité tout en bloquant les éléments extérieurs.

Se protéger du vent glacial

Le vent transforme n’importe quelle température en épreuve de survie : ce phénomène de refroidissement éolien peut faire chuter la température ressentie de 10°C par rapport à celle affichée sur votre thermomètre.

Votre stratégie de parcours joue un rôle déterminant. Commencez toujours face au vent pour terminer dans le dos : cette technique évite de vous refroidir brutalement en fin de séance quand vous transpirez. Les zones abritées comme les sous-bois offrent des refuges précieux lors des bourrasques.

L’astuce que nous appliquons : superposer un coupe-vent léger par-dessus votre deuxième couche plutôt que d’opter directement pour une veste épaisse. Cette membrane fine bloque efficacement les rafales tout en conservant votre liberté de mouvement.

Visibilité et sécurité par mauvais temps

Quand la neige tombe dru ou que le brouillard s’installe, votre silhouette se fond littéralement dans le décor hivernal. Les distances de freinage s’allongent sur chaussée glissante, particulièrement durant la nuit.

Les vêtements à bandes réfléchissantes deviennent alors vitaux : positionnées sur le torse et les membres, elles signalent vos mouvements à plusieurs centaines de mètres. Complétez avec une lampe frontale qui éclaire votre foulée tout en vous rendant visible de face.

 

L’erreur fatale : porter du noir par temps couvert. Privilégiez les couleurs vives – jaune, orange, rouge – qui tranchent avec la grisaille hivernale et captent l’œil même dans la pénombre nocturne.

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Les erreurs à éviter quand on s’habille pour l’hiver

S’habiller trop chaudement

Beaucoup de coureurs tombent dans ce piège par peur du froid : ils enfilent couche sur couche jusqu’à ressembler à des cosmonautes. Cette erreur transforme rapidement votre sortie en calvaire.

Votre corps produit énormément de chaleur corporelle dès les premiers kilomètres. Si vous partez trop couvert, vous allez surchauffer et transpirer excessivement, saturant vos vêtements qui perdent leurs propriétés isolantes, vous exposant paradoxalement au refroidissement.

Le principe fondamental : habillez-vous comme s’il faisait 10 à 15 degrés de plus que la température affichée. Vous devez avoir légèrement froid au départ. Après 5 minutes, votre thermostat naturel se met en route et vous atteignez la température idéale.

Négliger l’évacuation de la transpiration

Porter du coton en hiver constitue l’erreur la plus dangereuse pour les coureurs débutants. Cette matière absorbe jusqu’à 27 fois son poids en eau et crée un environnement humide qui amplifie la sensation de froid.

Les fibres synthétiques ou la laine mérinos évacuent l’humidité vers l’extérieur grâce à leur structure technique, préservant ainsi vos capacités de thermorégulation naturelle et maintenant une couche d’air sec contre votre peau.

Un t-shirt en coton gorgé de transpiration plaque contre votre torse et transforme chaque coup de vent en frisson glacial, tandis que les textiles techniques restent secs même après une heure d’effort soutenu.

Oublier la règle des 10 degrés

Cette règle mérite d’être nuancée selon votre profil. Si ajouter 10 degrés à la température réelle fonctionne pour la majorité, certains facteurs personnels changent complètement la donne.

Votre niveau d’entraînement influence directement votre production de chaleur : un coureur confirmé génère plus de chaleur corporelle qu’un débutant. De même, votre morphologie compte énormément – les coureurs de petit gabarit se refroidissent plus rapidement.

L’intensité prévue modifie aussi cette règle. Pour un fractionné, ajoutez plutôt 15 degrés tant l’effort sera soutenu. Une sortie longue nécessite seulement 8 degrés supplémentaires, le but étant toujours de maintenir l’équilibre parfait entre protection et confort thermique pour que votre course hivernale reste un plaisir plutôt qu’une épreuve.

Nos conseils pratiques pour bien courir en hiver

L’échauffement prolongé

Quand les muscles sont froids, ils deviennent vos pires ennemis. C’est une excellente idée d’allonger votre échauffement de 25 à 30% par rapport à vos habitudes estivales : comptez au minimum 15 minutes au lieu de vos 10 minutes habituelles.

Commencez idéalement à l’intérieur avec quelques mouvements articulaires avant de sortir. Une fois dehors, démarrez par 5 minutes de marche rapide puis passez progressivement au trot léger. Vos jambes vous remercieront !

L’astuce que nous appliquons : intégrez des éducatifs courts (talons-fesses, montées de genoux) après 10 minutes d’échauffement pour réveiller tous les groupes musculaires. Votre corps sera parfaitement préparé pour attaquer le rythme prévu.

Adapter son rythme et sa tenue de running au froid

Le froid modifie profondément les capacités de votre organisme : vos muscles perdent en souplesse et votre système cardiovasculaire travaille davantage pour maintenir la température corporelle. Cette réalité physiologique impose d’ajuster vos allures d’entraînement dès que le thermomètre descend sous les 5°C.

Ralentissez votre rythme habituel de 10 à 15 secondes par kilomètre sur vos sorties en endurance fondamentale. Sur terrain glissant ou enneigé, raccourcissez également votre foulée pour améliorer votre stabilité. Les séances de fractionné demandent une vigilance particulière : l’air froid rend la respiration plus difficile et limite vos capacités d’effort intense.

Privilégiez les sorties longues à rythme modéré plutôt que les séances très intenses pendant cette période. Votre progression hivernale se construit sur la régularité et l’adaptation progressive aux conditions difficiles.

Les chaussures que nous recommandons

Pour affronter l’hiver 2025, nous privilégions des modèles alliant imperméabilité et respirabilité. La Nike Pegasus 41 Premium avec sa mousse ReactX constitue notre premier choix pour sa polyvalence hivernale. Les coureurs recherchant plus d’amorti apprécieront la Hoka Bondi 9, dont la nouvelle mousse supercritique offre un confort maximal sur bitume gelé.

 

Pour les conditions difficiles, la Brooks Cascadia 17 Gore-Tex s’impose avec son étanchéité totale et sa semelle crantée. Les adeptes de sensations directes choisiront l’Adidas Adizero EVO SL, considérée comme l’une des meilleures paires de 2025.

FAQ : vêtements, short et meilleures vestes pour courir en hiver

Quelle est la meilleure veste de course pour l’hiver ?

Pour 2025, la meilleure veste de running hivernal combine imperméabilité, respirabilité et légèreté. Privilégiez un modèle coupe-vent avec manches amovibles pour s’adapter aux changements de température. La Nike Shield et la Brooks Carbonite sont particulièrement recommandées.

Quelle tenue choisir pour courir en hiver ?

Une tenue de running hivernale efficace repose sur le principe des trois couches : une première couche évacuant la transpiration, une couche isolante, et une protection extérieure contre les éléments. Adaptez chaque couche à la température et à l’intensité prévue.

Comment s’habiller pour courir à 15 degrés ?

À 15°C, optez pour un t-shirt technique à manches courtes et un short de course à pied ou un legging fin. Si vous courez tôt le matin ou en soirée, emportez une couche légère supplémentaire. La règle est de s’habiller comme s’il faisait 25°C.

Comment s’habiller pour courir en hiver quand on est une femme ?

Les femmes doivent particulièrement protéger leur tête et leur tronc contre le froid. Privilégiez un soutien-gorge technique qui évacue l’humidité, une couche intermédiaire isolante, et des collants thermiques. Certains modèles offrent une coupe spécifique plus protectrice.

Vêtement running hiver : que faut-il vraiment ?

L’essentiel pour la course à pied hivernale comprend : un sous-vêtement technique en première couche, une polaire légère, une veste imperméable et coupe-vent, un collant thermique, des gants, un bonnet et des chaussettes isolantes. Privilégiez la qualité des matières.

Peut-on courir en short l’hiver sans risque ?

 

Courir en short l’hiver est possible jusqu’à environ 5°C pour les coureurs aguerris, grâce à la chaleur produite par les jambes pendant l’effort. Pour plus de sécurité, optez pour un cuissard sous le short ou des guêtres protégeant vos mollets.

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