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Étienne Daguinos : du rêve inachevé des JO de Paris au défi des Mondiaux de Tokyo

Après un échec à la course aux minima des Jeux olympiques de Paris, Étienne Daguinos a changé de trajectoire sans changer de cap. À 24 ans, l’athlète formé à l’US Talence s’est nourri de cette absence pour bâtir un projet solide : s’imposer parmi les meilleurs Européens sur le fond, et pointer son nez à l’international. Car si son nom est désormais bien visible sur World Athletics, c’est surtout sur la piste et la route que l’on mesure son ascension.

Le semi-marathon de Valence pour effacer la déception

Une fois la frustration des Jeux Olympiques passée, Daguinos se concentre très vite sur ses nouveaux objectifs à commencer par son premier semi-marathon à Valence fin Octobre. Il terminera la course en 59 min 46 s, de quoi le surmotiver pour la fin de saison !

Un Étienne Daguinos record sur 10 km : l’explosion à Lille

C’est donc en pleine confiance qu’il débarque à l’Urban Trail de Lille un mois plus tard. En 27’04, bat le record d’Europe du 10 km, et efface des tablettes son compatriote Jimmy Gressier. Une performance qui replace « Dagui » dans toutes les discussions et qui confirme ce qu’on savait déjà : son moteur ne demande qu’à chauffer. Depuis, ce chrono de Lille reste un repère, une borne kilométrique dans sa progression.

Sous la barrière mythique à Monaco

En 2025, c’est lors de la Diamond League de Monaco qu’il réalise le coup double sur le 5 000 m : sub 13 min et minima pour les Championnats du Monde de Tokyo. Une barrière symbolique qui fait basculer un bon coureur en athlète de calibre mondial. Il confirme ensuite sur les Championnats de France élite , où il prend la 3ème place derrière Yann Schrub et Jimmy Gressier.

Les Mondiaux de Tokyo : le vrai test

À Tokyo, il affrontera l’élite de l’athlétisme mondial. Étienne ne se met pas la pression pour autant. Son objectif ? Réaliser la meilleure course possible et ne pas avoir de regrets. Pour cela, il peaufine sérieusement sa préparation à domicile à base de journées de double seuil. Pour en découvrir plus sur sa préparation, nous avons réalisé un reportage qui vous immerge pendant 24H dans la vie d’Étienne Daguinos.

 

Étienne Daguinos et Asics

Comme tout athlète de haut niveau, Étienne soigne autant ses séances que son matériel. À l’entraînement quotidien, il alterne entre les Asics Novablast et les Superblast , des modèles polyvalents qui lui permettent de cumuler les kilomètres sans sacrifier le confort ni le dynamisme. Pour ses courses sur route, comme son record sur 10 km à Lille, il a fait confiance aux chaussures Asics de la gamme Metaspeed, les paires carbone pensées pour avaler l’asphalte à haute vitesse. Et à Tokyo, sur la piste des Mondiaux, il chaussera les Metaspeed LD 2 , les pointes les plus abouties d’Asics, calibrées pour le 5000 m et le 10 000 m : légères, nerveuses, et prêtes à lui rendre chaque foulée au centuple.

À l’âge où d’autres cherchent encore leur voie, Étienne Daguinos a déjà construit une identité de fondeur moderne. Entre ses records, sa préparation millimétrée et un mental qui ne faiblit pas, il se présente à Tokyo avec toutes les armes pour jouer un rôle majeur. Et si ce n’est pas encore la consécration, ce sera au moins une nouvelle étape dans l’histoire d’un coureur qu’on n’a pas fini de voir briller.

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