Test des ON Running Cloudsurfer : un concentré d'innovation scientifique et technologique
Créée en 2010, la marque Suisse On Running ne cesse de gagner du terrain sur le marché de la chaussure de running. Elle est désormais présente dans le monde entier avec une croissance constante depuis quelques années et propose des modèles de plus en plus évolués pour convenir à tous types de coureurs. Concernant le modèle Cloudsurfer, On Running annonce ce modèle comme étant une “révolution” pour tous les coureurs !
Avec sa récente arrivée sur le marché du sponsoring Français avec notamment Baptiste Cartieaux, Valentine Chapelotte, Charlotte Pizzo (sur qui nous avons réalisé un reportage en janvier), Agnes Raharolary, Nicolas Navarro ou encore Julia Chérot, On Running arrive en force dans le monde du running performance et compte bien faire sa place aux côtés des plus grands équipementiers.

Chez TRC nous avions déjà eu la chance de tester les modèles Cloudmonster et Cloudgo (qui est pour nous la directe concurrente de la Nike Pegasus) et on avait été particulièrement conquis. Nous étions donc ravis d’avoir l’occasion de tester ce nouveau modèle !
La particularité de ce modèle, c’est la technologie de développement : les ingénieurs de On Labs se sont servis la puissance de la technologie optimisée par ordinateur : Finite Element Analysis (FEA) pour étudier l’impact des structures et des matériaux sur le corps humain pendant la course, et ont réussi à proposer un modèle permettant de minimiser de manière optimale les contraintes et les impacts à chaque foulée !
La ON Running Cloudsurfer : un renouveau de technologies
La semelle intermédiaire est composée de la technologie CloudTec Phase (avec sa fameuse sensation de courir sur des nuages) qui permet d’offrir une foulée fluide tout en procurant une sensation d’amorti tout en réduisant par la même occasion les impacts au sol. Cette technologie promet également de s’adapter à tous les styles de course pour convenir au maximum d’athlètes par son système de compression vertical et horizontal. Cette fameuse déformation horizontale permet une meilleure absorption des impacts et réduit également la force de freinage, tout en procurant un effet de propulsion vers l’avant.
Poids réduit, adhérence et longévité améliorées : ce sont les promesses de ces nouvelles Cloudsurfer.

La super mousse made in On Running et nommée Helion™ Superfoam a été pensée à l’image de dominos qui s’imbriquent pour créer un mouvement de roulement et offrir une fluidité dans la foulée tout en promettant, en plus, un très bon retour d’énergie. La marque le résume ainsi : lorsque le doux rencontre le fort. Une mousse capable de révolutionner chacun de vos runs.
Cette mousse est née d’un constat simple : aucune mousse déjà existante était en mesure de convenir aux exigences de la marque Suisse. Cette dernière a donc mis en place des procédés de production avancés permettant de combiner, au cœur de ses chaussures, des sections rigides et stables avec des éléments en mousse, plus flexibles. En gros : offrir une fusion des avantages de chacun des matériaux pour créer une super mousse.
La durabilité des produits fait également partie des enjeux prioritaires de la marque. C’est pour cela qu’est utilisée la méthode de teinture Dope dyeing, utilisée pour la coloration de la tige et permettant d’économiser 90% d’eau par rapport aux méthodes de teintures dites “conventionnelles”. La tige, quant à elle, est composée à 100% de matériaux recyclés.
Contrairement aux autres modèles de la marque, grâce à la technologie CloudTec Phase ™ , les Cloudsurfer ne requiers pas de plaque Speedboard, ce qui permet d’économiser en matériaux et joue en faveur du poids de la chaussure.
Confort à l’entraînement comme en compétition, cette chaussure de course 6ème génération est destinée à tout coureur qui souhaite une chaussure polyvalente du 5 km au semi-marathon. C’est un modèle qui pourra vous accompagner aussi bien sur de simples footings que sur des séances plus rapides (attention en revanche : elles n’ont pas vocation à être ultra dynamiques, elles ne conviendront donc certainement pas pour des séances spé ou VMA sur piste).
Les Cloudsurfer se rapprochent dans leur utilisation des déjà très appréciées On Cloudmonster, que les lecteurs de TRC avaient élue « chaussure révélation de l’année 2022 » recommandions déjà pour les sorties en endurance fondamentale et active, au même titre que les Asics Nimbus 25 ou Nike Invincible 3.
Les différences donc entre les 2 modèles de la marque suisse ?
- Les Cloudsurfer sont plus légères que les Cloudmonster avec un amorti un peu moins rigide, mais peut-être une absorption des chocs un peu inférieure
- Les Cloudsurfer sont moins imposantes aux pieds et plus dynamiques que les Cloudmonster, mais pas encore assez pour être vraiment plus polyvalentes
En résumé : les 2 modèles sont très proches, et sans doute que les Cloudmonster seront plutôt à privilégier pour les coureurs lourds, quand les profils plus légers préféreront sans doute les Cloudsurfer. Enfin, si vous recherchez une paire plus polyvalente, avec plus de dynamisme : orientez-vous plutôt sur les Cloudgo !


Poids de la On Running Cloudsurfer :
Le poids de la On Running Cloudsurfer est de 205 grammes chez le modèle féminin et 234 grammes chez le modèle masculin.
Drop de la On Running Cloudsurfer :
Le drop de la on running Cloudsurfer est de 10mm.
Prix de la On Running Cloudsurfer :
Le prix de la On Running Cloudsurder est de 169,95€, mais le modèle est à retrouver moins cher sur The Running Collective.
L’avis des athlètes
Pierre Xolin et Corentin Lescop
Pierre Xolin, athlète de niveau national (14’14 sur 5 000m, 29’37 sur 10km et 1h04’31 sur semi-marathon).
“C’est un modèle vraiment confortable qui absorbe très bien les chocs. Ce sont des chaussures polyvalentes qui permettent d’effectuer une grande variété d’entraînement, du footing lent, tempo, jusqu’au fartleck à allures souples.
En revanche, ce ne sont pas des chaussures ultra dynamiques, je les déconseillerais en compétition et sur des séances très rapides. A titre de comparaison, pour moi elles pourraient s’apparenter aux Novablast de chez Asics.”


LA NOTE DE PIERRE : 15/20
Points positifs : confort, amorti et polyvalence
Points négatifs : dynamisme sur des séances courtes
Corentin Lescop, athlète de niveau inter-régional (32’10 sur 10km et 1h12’17 sur semi-marathon)
« La nouvelle Cloudsurfer me paraît idéale pour enchaîner les kilomètres sans mettre trop d’intensité. La chaussure est confortable, avec un bon amorti, ce qui est parfait pour faire des kilomètres sans trop se fatiguer musculairement. Je l’utilise pour mes sorties longues ou pour mes sorties avec un peu de rythme « actif ». Une chaussure parfaite pour les adeptes du katokil donc. En revanche, je ne fais pas mes séances nécessitant d’aller à des allures plus rapides avec, la chaussure ne me semblant pas assez dynamique. Si je devais la comparer avec une chaussure déjà testée, je partirais sur une Novablast plus confortable mais moins dynamique. »
NOTE DE CORENTIN : 17/20 (pour les katokillers)
